Dans le cadre de mon cursus à l’ESRA Bretagne, une opportunité s’est présentée à moi : réaliser une émission radio en deux semaines avec des étudiants de Sciences Po. Ils avaient en charge la partie journalistique et l’animation, tandis que je m’occupais de toute la partie technique.
Ainsi, en deux semaines de travail, nous avons pu produire une matinale d’une heure, diffusée en direct devant un jury.
Ce projet m’a demandé de bien maîtriser la configuration de la console, mais aussi de créer l’ensemble des habillages sonores de cette radio fictive (jingles, tapis, virgules, PAD…).
Une expérience très enrichissante, qui m’a permis de développer mes compétences techniques et créatives en conditions réelles.
Des étudiants en cinéma m’ont contacté pour assurer la partie technique de leur projet de podcast intitulé 53 centimes. Tous les habillages sonores étaient lancés en direct, à la manière d’une émission de radio.
Ce projet m’a appris à rester du côté de la technique, en soutenant la réalisation sans jamais empiéter sur la vision des créateurs. Une expérience formatrice qui m’a permis d’affiner mon rôle en tant que technicien au service d’un projet.
Pour l’émission fictive Radio Cavale, j’ai eu l’opportunité de réaliser un reportage sonore ancré sur l’île de Bréhat. J’ai pris en charge l’ensemble du processus journalistique et sonore : repérage, interviews, écriture, montage et mixage. Sans angle défini au départ, ce sont les rencontres sur place qui ont orienté le fil narratif du reportage. J’ai dû composer avec les témoignages recueillis en extérieur, parfois parasités par l’environnement sonore, ce qui a nécessité un travail fin d’édition et de traitement. Pour renforcer l’immersion, j’ai intégré des ambiances captées sur place, une voix off inspirée du Petit Prince et une identité musicale portée par l’album The Hermit de John Renbourn. Ce projet m’a permis de mieux appréhender la complexité d’un reportage radiophonique, de l’écriture à la mise en scène sonore, et de développer une sensibilité particulière au rythme, à la cohérence et à l’émotion dans le format audio.
J’ai vraiment adoré faire ce reportage : il m’a passionné du début à la fin, et m’a confirmé à quel point j’aime raconter des histoires par le son.